La 12e édition de l’évènement l’État d’urgence avait lieu du 25 au 28 novembre. L’évènement organisé par l’ATSA (Action terroriste socialement acceptable) fut encore une fois un grand succès.

 

L’ATSA organise, depuis 1998, un campement venant en aide aux sans-abris au parc Émilie-Gamelin. Cette communauté éphémère existe grâce à la participation active de bénévoles provenant des divers milieux artistiques, communautaires et syndicaux. Cette année, la FTQ-Construction a mis l’épaule à la roue grâce à l’implication d’une dizaine de bénévoles et d’une collecte de vêtements chauds distribués lors de l’évènement. La FTQ-Construction tient à remercier tous les bénévoles pour leur implication.

 

Un campement sous le thème du tout inclus

tat durgence 2010 013« Conscient de l’obsession touristique de notre ère, l’ATSA [c’est plié] en quatre pour accueillir sa clientèle VIP, les sans-abri, leur offrant nuitées, repas concoctés par les plus grands chefs montréalais, parmi lesquels l’honorable Martin Picard et son fameux Banquet Cochon. Coupes de cheveux, massages, soins médicaux [ont aussi fait] partis du package.

À la fois dérision et critique du monde « sur papier glacé » celui des brochures d’agences de voyages, celui du bonheur vendu en forfait, la thématique 2010 reprend à son compte l’esthétique du TOUT INCLUS (bracelet, palmier, chaises longues et parasols) pour mieux frapper les esprits et engager les débats. » (extrait du site web de l’évènement)

Un dernier tour de piste?

tat durgence 2010 015Malheureusement, le financement n’étant pas au rendez-vous et le poids que représente, pour l’ATSA, l’organisation année après année, de cet imposant évènement, il se pourrait fort bien que l’édition de cette année soit la dernière. « Ce ne serait pas un problème en soi si nous voulions produire exclusivement État d’urgence, mais le mandat de l’ATSA, et le désir de ses directeurs artistiques est de produire d’autres interventions urbaines, de se pencher sur d’autres problématiques. L’ampleur de l’événement ne nous permettra bientôt plus de le faire et c’est là que la question d’argent entre en jeu », affirme l’ATSA dans un article publié dans le Rue Frontenac (Journal des lock-outés du Journal de Montréal).

 

tat durgence 2010 018Pour consulter l’album photo de l’évènement cliquer ici

 

 

 

 

 

 

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